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La renouée du Japon, une “invasive” comestible

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La Renouée du Japon est une plante appartenant à la famille des Polygonacées, comme la rhubarbe ! Et nous avons beaucoup de chance puisqu’elle est aussi comestible. On entend souvent dire qu’elle est envahissante et qu’il faudrait l’éradiquer. Mais l’on pourrait aussi apprendre à la connaître et à la manger. Je crois qu’il n’y a pas meilleur moyen de limiter le développement de cette plante qui, comme vous le découvrirez, peut avoir une certaine utilité dans ce monde qui change. À la fin de cet article, vous saurez l’essentiel de cette plante hors du commun.

Description de la renouée du Japon

Noms communs : renouée du japon, renouée à feuilles pointues
Nom latin : Fallopia japonica ou Reynoutria japonica suivant les sources
Étymologie : elle est appelée renouée parce qu’elle semble plusieurs fois nouée (elle a de multiples nœuds, comme vous le verrez dans la description). La plante a été dédiée à Charles de Saint-Omer, seigneur de Reynoutre, en Flandre occidentale.
Famille : Polygonacées
Répartition en France : la plante est présente partout en France.
Répartition dans le monde : présente dans la majorité des pays européens, en Amérique du Nord, en Océanie et en Asie orientale.
Milieux : bords de cours d’eau, friches, sols pollués
Floraison : août à septembre

La renouée du japon : une plante qui s’adapte un peu trop bien…

La renouée du Japon gagne entre 1 et 8 cm par jour. Elle forme ainsi des fourrés denses de près de 4 mètres en quelques semaines. On comprend mieux la raison pour laquelle elle est considérée comme une plante fourragère exceptionnelle...
Elle est présente dans près de 50% des communes françaises et cela pose de nombreux problèmes.

Elle se reproduit principalement par multiplication végétative asexuée à partir de ses rhizomes souterrains et de fragments de tiges. Un simple fragment de rhizome de quelques centimètres peut donner naissance à un nouveau plant. Chaque fragment de tige avec un nœud est capable de s’enraciner et de former une nouvelle plante. Elle ne produit généralement pas de graines fertiles en dehors de son aire d’origine en Asie. Dans les régions où elle a été introduite comme en Europe et en Amérique du Nord, sa reproduction est exclusivement végétative.

Un impact important sur la biodiversité

La renouée du Japon se développe précocement par rapport aux espèces locales et son feuillage étant très dense, elle empêche la lumière de passer et domine l’espace au sol, privant les plantes de soleil. Elle libère également des substances toxiques pour les autres plantes, ce qui assoie son emprise sur le sol. Même la délicieuse ortie n’arrive pas à pousser à ses côtés ! Le développement de la renouée entraîne ainsi une uniformisation des espèces végétales.

De plus, en Europe, la renouée du Japon ne rencontre que peu de prédateurs ou pathogènes naturels qui pourraient freiner son développement. Elle subit ainsi moins de pression des herbivores et des maladies que dans son aire d’origine.

Des effets négatifs sur les berges et les bâtiments

La renouée du Japon accélère l’érosion des berges et contribue à l’effondrement de la ripisylve (végétation bordant les milieux aquatiques). Les tiges sèches obstruent par ailleurs le flot des cours d’eau, augmentant les risques de débordement et d’inondation.

Cette plante est capable de traverser les bitumes de plusieurs cm d’épaisseur. Elle affecte ainsi les fondations des maisons et des bâtiments.

Comment reconnaître la Renouée du Japon ?

Une fois que vous l’aurez identifiée une première fois, vous ne pourrez plus la manquer. C’est une plante vivace principalement disséminée par fragments de rhizome. Elle forme de vastes colonies.

Ses tiges sont nombreuses, grandes, dressées, sillonnées et creuses. Elles sont vertes à rougeâtres et présentent parfois des taches pourpres. Les feuilles de la renouée du Japon mesurent de 10 à 15 cm de long une fois à maturité. Elles sont longuement pétiolées, ovales et aiguës au sommet, tronquées ou arrondies à la base. On observe également de nombreuses nervures en réseau. Elles sont parfois rougeâtres lorsqu’elles sont jeunes.

Quant aux fleurs, elles sont très petites et de couleur blanchâtre. On observe parfois un peu de vert ou de rose. Elles sont groupées en larges panicules à l’aisselle des feuilles. Les fruits sont des petits akènes à 3 angles, bruns et luisants.

Ses parties souterraines sont de longs rhizomes qui propagent la plante.

Fleurs et feuilles de la renouée du Japon
Fleurs et feuilles de la renouée du Japon. Crédit photo : Dominique Remaud – Tela Botanica – CC-BY-SA 2.0

Vous pourriez la confondre avec la renouée de Sakhaline dont les feuilles mesurent jusqu’à 30 cm. Les deux espèces ont les mêmes usages.

Quand et comment cueillir la renouée du Japon ?

Les jeunes pousses des renouées sont très tendres et sont comestibles. Elles ont une saveur acidulée proche de celle de la rhubarbe. En grandissant, elles deviennent fibreuses et durcissent rapidement. Le meilleur moyen de profiter de ces jeunes pousses toute l’année est de les cueillir régulièrement ! Il vaut mieux partager l’information à vos proches pour vous y mettre à plusieurs. Elle peut tout de même pousser jusqu’à 8 cm par jour… Si la renouée est trop grande, n’hésitez pas à casser ses tiges pour faire apparaître de nouvelles pousses. La cueillette régulière des jeunes pousses est l’une des méthodes permettant de faire disparaître la plante. C’est toutefois un processus qui prend des années.

Vous pouvez les couper à la main ou à l’aide d’un couteau. Vous pouvez même consommer la tige sur place en la pelant. Elle est très rafraichissante.

Recommandations avant de manger de la renouée du Japon

Si la renouée est moins acide que sa cousine la rhubarbe, veillez tout de même à ajouter un petit peu de sucre à la préparation pour casser l’acidité de la plante. Goutez et essayez ! Personnellement, son côté acidulé ne me dérange pas quand je m’en coupe de petits morceaux dans la nature… C’est une question de goût.

La question des oxalates

L’autre recommandation doit être prise en compte si vous souffrez de calculs rénaux ou de problèmes de reins. En effet, à l’instar des épinards, de l’oseille, de la betterave ou encore de la rhubarbe, la renouée du japon renferme des oxalates. Leur consommation exagérée peut provoquer des calculs rénaux. Si vous en souffrez déjà, il est quand même possible d’apprécier un morceau de renoué pelé par une belle journée de printemps. Vous devrez néanmoins vous limiter… ou utiliser l’une des astuces suivantes.

Pourquoi consommons-nous traditionnellement des épinards à la crème ? Les produits laitiers contiennent des ions calcium susceptibles de piéger les ions oxalate. Le risque de développer des calculs rénaux est ainsi grandement diminué.

Vous pouvez aussi faire bouillir la renouée dans un grand volume d’eau avant de la consommer. 5 minutes sont suffisantes pour enlever une grande partie des oxalates. Vous pouvez par ailleurs réduire le temps de cuisson à 3 minutes, avant de rafraichir dans un grand volume d’eau glacé. Ce refroidissement brutal évite d’altérer la couleur de la plante. Faites différents essais. La cuisson à la vapeur est à éviter si vous avez des problèmes de calculs rénaux puisqu’elle n’est pas suffisamment efficace pour se débarrasser des oxalates.

La question des métaux lourds

La renouée du Japon est une plante bio-indicatrice des sols pollués par les métaux lourds. Elle se développe aussi toutefois sur les sols non pollués. Si le botaniste Gérard Ducerf estime que la plante chélate les métaux lourds et peut donc être consommée sans aucun problème, je ne sais quoi en penser. Il n’explique pas en détail le processus et cela me laisse perplexe. Mes recherches ne m’ont pas permis d’en apprendre davantage. Si vous avez des idées, publiez-les en commentaire et je les intégrerai à l’article ! Par précaution, il vaut mieux éviter d’en manger de façon trop fréquente.

Recettes à la renouée du japon

Je fais souvent au plus simple pour ne pas dénaturer les aliments. Cela me permet en plus de gagner du temps. C’est certainement la raison pour laquelle je cuis les pousses de renouée à la vapeur ou à la poêle. Je les accompagne ensuite de légumes. J’accompagne alors d’une sauce. Il m’arrive d’ajouter de petits morceaux crus dans les salades. La tige étant creuse, vous pouvez farcir de petits morceaux pour surprendre vos invités lors de l’apéro. Vous pouvez très bien vous inspirer des recettes à base de rhubarbe et ainsi préparer des compotes ou des tartes.

Au Japon, les jeunes pousses de renouée sont traditionnellement pelées et coupées en morceaux, avant d’être placées dans un récipient, saupoudrés de sel et pressées sous une lourde pierre. Cela rappelle la méthode de lactofermentation de la choucroute. En Roumanie, les jeunes feuilles tendres sont remplies d’une farce de riz ou de viande pour préparer des sarmale.

J’ai aussi glané pour vous d’autres recettes sur le site belge cuisine sauvage.com :

Les recettes de François Couplan

Je souhaite vous partager les recettes de l’ouvrage La cuisine sauvage, publié par François Couplan et qui n’est malheureusement plus édité au moment où j’écris ces lignes.

Renouée du Japon farcie (recette salée)

Vous aurez besoin de jeunes tiges de renouée, de 2 œufs, de 100 g de fromage finement râpé, de 50 g de crème épaisse et du sel.
– Coupez chaque tige en sections, en gardant un nœud à la base de chacune, afin d’obtenir un tube fermé à l’une de ses extrémités.
– Pelez-les délicatement et pratiquez un petit trou à la base près du nœud.
– Mélangez les œufs, le fromage, la crème et le sel et mettez dans une poche à douille.
– Farcissez chaque section de tige de cet appareil, jusqu’à ce qu’il apparaisse par le trou situé près du nœud.
– Disposez les tiges dans un plat, en surélevant légèrement l’ouverture des tiges pour éviter que l’appareil ne coule et faites cuire 5 minutes à four moyen.

Renouée du Japon farcie (recette sucrée)

Vous aurez cette fois besoin de jeunes tiges de renouée, de 2 œufs, de 100 g de fromage blanc, de 40 g de noisettes hachées et de 20 g de sucre.
– Préparez les tiges comme ci-dessus.
– Mélangez les œufs, le fromage blanc, les noisettes hachées légèrement grillées au préalable, et le sucre et mettez dans une poche à douille.
– Farcissez chaque section de tige comme ci-dessus et faites cuire au four.

Comment lutter contre la renouée du Japon ?

La lutte contre la renouée du Japon est particulièrement difficile et se fait sur plusieurs années. L’idéal est de commencer la lutte dès l’apparition de nouvelles colonies. La prévention et la détection hâtive de nouvelles colonies sont importantes, suivies d’interventions de lutte et d’un suivi rigoureux des endroits traités. 

Cependant, c’est une plante comestible qu’il serait en réalité préférable de cueillir et de partager pour éviter sa propagation. Par “partager”, j’entends faire découvrir et non propager. Le caractère comestible de la plante pourrait encourager certaines personnes à la planter dans leur jardin. Sachez que c’est une très mauvaise idée. Sa plantation est d’ailleurs interdite dans certains pays comme la Belgique ou le Royaume-Uni.

Même si vous adorez la saveur de cette plante, vous en trouverez toujours suffisamment en pleine nature. Sinon, plantez de la rhubarbe…

Voici à titre indicatif les principales méthodes recommandées pour se débarrasser de la renouée du Japon.

Arrachage et excavation

L’arrachage manuel des tiges puis l’excavation des rhizomes à l’aide d’une pelle mécanique permet de lutter efficacement contre la plante. Il faut absolument retirer tous les résidus (tiges, racines, terre) et les jeter aux ordures ou les incinérer, sans quoi la plante repoussera. C’est une méthode trop couteuse pour un particulier…

Cueillette et fauchage répétés

La tonte et la cueillette régulière des tiges à ras de sol et le fauchage répété pendant plusieurs années peuvent affaiblir et réduire les colonies. Se débarrasser de la plante prendra toutefois des années, il vaut mieux être patient.

Bâchage

Recouvrir entièrement la colonie avec une toile opaque (géomembrane ou géotextile) pendant au moins 8 ans, en dépassant de 2 mètres le périmètre, peut étouffer la plante en la privant de lumière et d’eau. Un suivi des repousses est nécessaire pendant 5 ans.

Produits chimiques

L’utilisation d’herbicides n’est pas recommandée, car leur efficacité n’a pas été démontrée pour éradiquer la renouée du Japon. De plus, les risques pour l’environnement sont élevés. La lutte contre cette plante très tenace requiert de la patience et des efforts soutenus sur plusieurs années. Une détection et une intervention précoces sont primordiales pour empêcher sa propagation.

D’autres méthodes expérimentées

De nombreuses communes expérimentent différentes méthodes pour se débarrasser de la plante. La commune d’Anvers en Belgique utilise par exemple l’électricité : “Un générateur d’électricité qui envoie des surtensions de 4.000 volts à travers les plantes devrait affecter les tiges et les racines de la renouée jusqu’au niveau cellulaire.” Tous les moyens sont bons. La présence de chèvres contribue aussi à lutter contre les renouées.

Je me permets aussi de coller le témoignage de Christine publié sur la publication de Tela Botanica : “Dans la région du Grésivaudan, en Isère, le département et quelques associations ont fait un test qui s’avère assez efficace. Couper court et planter des essences telles que le saule et une autre a priori assez efficace pour empêcher la renouée de pousser. Noyer les restes de renouée empêche de les semer de nouveau ailleurs. La renouée pourrit rapidement au fond de l’eau.

Devrions-nous lutter ?

Un champ

Pourquoi détruire une plante qui a développé d’incroyables capacités d’adaptations ? Nous disons d’une plante qu’elle est invasive lorsque nous n’avons pas décidé qu’elle pousse là où on le souhaite. Pourtant, d’autres plantes sont bien plus répandues sur la planète et elles ont un impact bien plus négatif sur la biodiversité. Je pense notamment aux riz ou aux blés. Ce ne sont pas des plantes invasives parce que nous avons choisi de les faire pousser et que nous en avons besoin. Pourtant, leur exploitation se fait à un prix terrible pour l’environnement.

D’autant plus que la renouée du Japon se développe majoritairement sur les espaces modifiés par l’Homme. Si cette plante parvient si bien à se développer, c’est parce qu’elle y trouve une place. Les milieux non perturbés sont moins sujets au développement d’espèces envahissantes de manière générale. Cela dit, certains comme Gérard Ducerf estiment que la renouée rééquilibre les sols perturbés par l’Homme et qu’elle laissera sa place lorsqu’elle aura terminé “son travail”. Au fil des années, par sa décomposition, elle enrichit le sol.

Devrions-nous détruire la renouée parce qu’elle “n’est pas de chez nous” ? De nombreuses plantes (et surtout nos légumes) ne sont pas indigènes. Nous les apprécions et les cultivons énormément. La nature n’a pas de frontières et les espèces finiront par s’adapter.

Une plante pour l’avenir ?

Qui sait, la renouée a peut-être son rôle à jouer dans ce monde qui change ? Elle produit une biomasse importante, ce qui serait certainement utile pour remplacer le maïs ou d’autres plantes dans les méthaniseurs. Elle pousse rapidement même en cas de sécheresse, ce qui est parfait pour les animaux d’élevage et les abeilles qui profitent de son nectar.

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Les questions les plus posées

La renouée du Japon est-elle toxique pour l’homme ?

Non, la renouée du Japon n’est pas toxique pour l’homme. Bien qu’elle contienne de l’acide oxalique, qui peut être problématique pour les personnes souffrant de calculs rénaux ou d’arthrite en cas de consommation excessive. Elle pourrait toutefois concentrer les métaux lourds. Par précaution, il est préférable de ne pas en manger trop souvent.

Pourquoi la renouée du Japon est-elle invasive ?

La renouée du Japon est considérée comme une plante invasive pour plusieurs raisons.
Elle se propage principalement par ses rhizomes (tiges souterraines) très vigoureux et traçants. Même un petit fragment de rhizome de quelques centimètres peut donner naissance à une nouvelle plante. Cette multiplication végétative très efficace lui permet de former rapidement des peuplements denses et monospécifiques appelés “reynoutraies”.

La renouée du Japon pousse très rapidement et produit une biomasse végétale considérable, lui conférant un avantage compétitif sur les autres espèces végétales.Elle capte efficacement la lumière, l’eau et les nutriments du sol au détriment des plantes indigènes.

Dans son aire d’introduction comme en Europe, cette plante ne rencontre que peu de prédateurs ou pathogènes naturels qui pourraient freiner son développement.Elle subit ainsi moins de pression des herbivores et des maladies que dans son aire d’origine.

Enfin, elle s’est bien adaptée aux conditions climatiques et édaphiques de son nouvel environnement, colonisant une grande variété de milieux perturbés comme les berges de cours d’eau, talus routiers, friches industrielles, etc. En formant des peuplements denses et monospécifiques, la renouée du Japon appauvrit la biodiversité végétale locale et impacte les écosystèmes naturels.

Où acheter la renouée du Japon ?

On ne l’achète pas et on ne la propage pas. La planter est même interdit dans certains pays à l’instar du Royaume-Uni et la Belgique.

Comment manger la renouée du Japon ?

Il existe de nombreuses recettes pour déguster les tiges de renouée du Japon. Consultez l’article pour les découvrir.

Quel animal mange la renouée du Japon ?

Les chèvres sont souvent utilisées pour lutter contre la renouée du Japon par écopâturage. Les oies sont également mentionnées comme pouvant brouter la renouée du Japon. C’est aussi une plante comestible pour l’Homme.

Références utilisées pour la rédaction de cet article

– Couplan F. (2017). Le régal végétal – Reconnaître et cuisiner les plantes comestibles. 2017e éd. Vol. 1. Sang de la Terre, Paris, 528 p.
– Couplan F. (2018). La cuisine sauvage – Accomoder mille plantes oubliées. Sang de la Terre, Paris, 628 p.
– Dumé G. ; Gauberville C. ; Mansion D. ; Rameau J.C. ; Bardat J. ; Bruno E. ; Keller R. (2018). Flore Forestière française – Plaines et Collines. CNPF, Paris, 2464 p. En savoir plus.

Yvann Robinet
Yvann Robinethttps://bosquetsauvage.com
Je souhaite transmettre mes connaissances relatives aux plantes, partager mon intérêt pour l'autonomie et le développement de soi, promouvoir la connexion entre l'humanité et le monde naturel, remettre au goût du jour les mythes, les contes et les traditions anciennes. Actuellement élève de deuxième année au Collège Pratique d'Ethnobotanique (créé par François Couplan), je proposerai prochainement des activités sur le terrain dans le massif des Ardennes. Je vous en parle bientôt...

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