Vous ne connaissez peut-être pas Dorothy Maclean et son ouvrage La voix des dévas. Pourtant, Dorothy fait partie des cofondateurs des jardins de Findhorn dont vous avez certainement entendu parler. Findhorn est un petit village écossais à la terre réputée infertile. Dorothy et ses amis Eileen et Peter Caddy s’y sont installés, mais par manque de travail et par nécessité, se sont résignés à créer un potager. Ils n’avaient aucune connaissance en jardinage et le sol était pauvre.
Vous connaissez la suite, les légumes furent si beaux et gros que des voisins, agronomes et scientifiques se sont rendus sur place pour analyser les conditions de culture. Rien d’habituel ne pouvait expliquer ce succès. Il fallait donc considérer un autre facteur : les esprits de la nature. Dorothy disait recevoir de ce qu’elle nomme “dévas” des conseils et des réponses aux problématiques rencontrées par le groupe. C’est l’objet de son ouvrage intitulé la voix des dévas. Je l’ai lu et j’aimerais vous en parler.
Pour quelles raisons me suis-je procuré ce livre ?
Depuis ma lecture de l’ouvrage d’Anne Givaudan Rencontre avec les êtres de la nature dans mon adolescence, je n’ai jamais cessé de croire à leur existence. C’est un livre que je prends le temps de relire à certaines périodes de ma vie. C’est un véritable plaisir pour moi de redécouvrir de nouvelles choses. Lorsque Anne Givaudan fit de nouveau référence aux jardins de Findhorn, j’ai souhaité aller plus loin pour en savoir plus.
Les leçons à retenir
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la voix des dévas n’est pas un ouvrage qui se limite au bien-être des plantes. En effet, Dorothy rapporte de nombreux conseils qui sont surtout liés à l’humanité et à l’évolution de la conscience humaine. J’ai donc préféré réaliser une petite sélection des leçons à apprendre à la lecture de cet ouvrage. J’ai par ailleurs ajouté quelques extraits qui m’ont personnellement touché pour illustrer mon propos. N’hésitez pas à publier vos observations dans les commentaires !
Veillons à notre état intérieur au contact de la nature
Les énergies émises par un jardinier contribuent à la croissance des plantes. En d’autres termes, les forces émotionnelles et mentales de l’homme sont transformées par les forces de la nature. Celles-ci peuvent contribuer à accélérer la croissance des plantes.
Cela me rappelle l’expérience du jardinier à qui l’on avait demandé d’arroser deux plants de tomates avec deux arrosoirs différents. Sur l’un d’eux était indiqué “eau” et sur l’autre “eau et engrais“. Le plant de tomate arrosé avec cet engrais a poussé 40% plus rapidement. Pourtant, il n’y avait que de l’eau à l’intérieur. Le simple fait pour le jardinier d’avoir pensé que le pied pousserait plus vite a suffi à accélérer sa croissance.
Dorothy retranscrit dans la voix des dévas les mots de l’esprit : “Quand nos forces sont focalisées consciemment pour ajouter à la santé de la plante, leur effet est encore plus grand. Comme les enfants, les jardins ont besoin d’amour et de tendresse. À leur tour, les enfants et le bonheur sont très bons pour les plantes. La pensée humaine positive protège et nourrit les plantes, comme elle fait pour toute vie. Notre pensée séparative dérange les plans de la Nature.
Le goût des légumes est amélioré s’ils poussent dans une atmosphère harmonieuse. Nos remerciements et notre appréciation nous unissent à la vie de tous, faisant un heureux mélange de forces qui aident au développement sur divers niveaux, y compris le niveau physique. De même que les pensées et les émotions positives influencent les plantes, manger la nourriture de meilleure qualité qui en résulte nous influence positivement – une spirale ascendante. Des plantes faibles peuvent être revigorées si on les imagine fortes.“
Avec le temps, Dorothy devint beaucoup plus attentive à son propre état et à la part d’elle-même avec laquelle elle vit et s’exprime.
Vivre le moment présent et cesser d’interpréter
Voilà une tâche bien difficile : résister à l’idée de mettre des étiquettes partout ; catégoriser ; juger ; interpréter. C’est pourtant ce qui est préconisé pour mieux apprécier la vie : être pleinement attentif à toute action, son, couleur, odeur, relation, etc. En d’autres termes, “en appréhendant le monde sans l’interpréter, avec une pure perception émerveillée” comme le disait Don Juan cité lui aussi dans l’ouvrage.
Paradoxalement, les esprits cités dans l’ouvrage La voix des dévas proposent aussi de penser aux plantes ou à n’importe quoi en termes de lumière vivante, en partant du principe que cela ajoute davantage de réalités et aide à élever toute création : “en pensant en termes de lumière, vous ajoutez de la lumière à celle qui existe déjà ; vous accélérez la croissance et vous augmentez la beauté. Vous voyez la vérité et vous vous reliez à la réalité.”
Notre espèce à besoin de nommer, de catégoriser et de classifier les informations pour apprendre. Il serait pour autant difficile de transmettre les connaissances relatives aux plantes sauvages sans utiliser le vocabulaire botanique. L‘observation technique nous sépare toutefois du vivant. Il faut pourtant être capable de faire les deux.
La vie est partout
La majorité des humains a pendant longtemps vécu avec l’idée que toutes les formes de vie étaient imprégnées d’un esprit ou d’une essence qui pouvait exister sans sa forme. Nos ancêtres celtes vivaient ainsi. Chaque plante ou animal, ainsi que les pierres ou la Terre étaient animées par un esprit : “L’homme savait que l’esprit et la matière, l’âme et le corps, doivent être en harmonie pour que le tout puisse fonctionner, il savait aussi qu’en manipulant le corps du monde vivant, le devait être un avec l’esprit qui animait ce corps.”
L’indigène d’Amérique du Nord pensait que la connaissance de l’unité avec l’univers ne pouvait être réalisée qu’en étant parfaitement humble, même devant une fourmi : “c’est seulement en n’étant rien que l’homme devient tout, et c’est alors seulement qu’il réalisera sa propre fraternité/sororité avec toutes les formes de vie.“
Faire les choses avec joie
L’une des informations souvent répétées à Dorothy dans son ouvrage La voix des dévas concerne la joie. Les esprits s’étonnent en effet de nous voir vivre sans entrain et sans joie. Nous semblons avoir oublié la chance que nous avions de vivre. : “chaque petite morsure d’une chenille dans une feuille est faite avec plus d’entrain que ce que nous sentons parfois chez vous, les hommes – et une chenille n’a pas autant de conscience. Nous aimerions secouer cette torpeur, vous en débarrasser pour vous faire voir que la vie est toujours plus brillante, abondante, créative, florissante, croissante et décroissante, éternellement une.”
En outre, les dévas ne font pas la différence entre travail et jeu. Lorsqu’on se dévoue à notre travail parce qu’il nous intéresse, parce qu’il fait sens pour nous et qu’il est pleinement satisfaisant, on peut travailler dur. La frontière entre le travail et le jeu peut alors s’estomper.
Les potentialités humaines sont immenses
C’est l’un des sujets qui reste en filigrane tout au long de la lecture de La voix des dévas. Les esprits rappellent en effet à Dorothy que les possibilités humaines sont bien plus immenses qu’on ne pourrait le croire. En outre, ils ajoutent que nous sommes des “êtres de lumière”, non confinés à notre enveloppe physique. Le simple fait de penser que nous sommes simplement ce corps de chair nous limite.
Cela rejoint mes connaissances glanées et expérimentées au fil du temps. On peut se concentrer sur la phrase “je suis le maître de ce corps” ou “je suis la puissance“. Cette dernière phrase a été enseignée à Dorothy. Il est aussi possible de focaliser son attention sur un point doré situé au centre de la tête. Ce point représente notre âme ou conscience supérieure. Il ne s’agit pas de la personnalité. Je suis l’âme qui expérimente la vie à travers Yvann. En d’autres termes, Yvann est le véhicule de ma conscience dans cette vie. Nous pouvons tous essayer de développer cet état d’être.
L’un des esprits cités dans la voix des dévas explique que : “Vous soulignez vos différences d’environnement et êtes guidés par elles ; nous remercions le tout d’être individuellement différents et pourtant de former ensemble l’Un. Essayez d’écouter la vie sans préjugé. Vous êtes plus que ce petit modèle de comportement créé par votre passé (…) Pourquoi ne laissez-vous pas comme nous la vie croître en vous ? (…) Nous vous voyons vous imiter l’un l’autre, suivre les modes répandues, faire quelque chose parce que vous l’avez toujours fait, choisir par habitude ou, en d’autres termes, vous fermer à la poussée de la vie en vous. Quel gaspillage, quand vous avez la plus merveilleuse énergie divine, laquelle, si vous la suiviez, ferait de cette Terre un paradis !“
Rejetons donc avec joie les “engagements qu’on avait pris par habitude envers son corps, les conventions, le code social et les opinions des autres.” L’humanité a encore beaucoup à apprendre. Ces mots écrits il y a des décennies semblent plus justes aujourd’hui qu’autrefois.
La voix des dévas, un livre à mettre dans toutes les mains
En définitive, je crois réellement que la vie serait plus facile pour chaque être vivant si nous intégrions les connaissances transmises dans cet ouvrage. Elles ne s’adressent pas qu’aux amoureux de la nature. Bien sûr, c’est l’ouvrage parfait pour développer une relation plus profonde avec les plantes sauvages que l’on rencontre ou que l’on cueille. C’est aussi, comme vous avez pu le remarquer, un puits de connaissances spirituelles transformatrices. C’est un ouvrage à s’offrir pour avancer, s’ouvrir et se faire du bien.
Vous avez lu ce livre ? Que vous a-t-il apporté ?
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