AccueilPlantes sauvagesLe pin sylvestre : tout savoir sur cet arbre commun

Le pin sylvestre : tout savoir sur cet arbre commun

Date:

Vous pouvez aussi lire...

Les règles d’une cueillette responsable

La cueillette de plantes sauvages est une pratique qui,...

La valériane officinale : propriétés et utilisations

Je souhaite vous présenter la valériane officinale (Valeriana officinalis),...

Les plantes sauvages à cueillir en septembre

Je vous présente ici quelques plantes sauvages à cueillir...

Étudier les familles botaniques pour reconnaître rapidement les plantes…

Étudier les familles botaniques permet d'identifier rapidement les plantes...

La véronique de Perse, une plante comestible ?

La Véronique de Perse (Veronica persica), aussi appelée véronique...

Le pin sylvestre, scientifiquement nommé Pinus sylvestris, est un conifère appartenant à la famille des Pinacées. Cet arbre, également connu sous le nom de “Scots pine” en anglais, est l’espèce de pin la plus répandue en France. C’est aussi l’un des arbres les plus résistants au froid en Europe, capable de survivre à des températures extrêmement basses. On le trouve principalement entre 400 et 2000 mètres d’altitude, couvrant ainsi une grande partie du territoire français, à l’exception de la Corse et de certaines régions de l’Ouest. À l’échelle mondiale, le pin sylvestre est natif d’Europe et s’étend jusqu’en Sibérie orientale. Il a été introduit dans d’autres régions, notamment en Ontario, au Canada, où il était initialement cultivé pour la production de sapins de Noël.

C’est un arbre qui, là où je vis, demande un peu d’efforts pour être approché. Mais l’effort est toujours récompensé. Après avoir lu cet article, vous serez capable de reconnaître le pin sylvestre et le différencier des autres conifères, vous pourrez le cueillir et profiter de ses bienfaits. Je vous partagerai également quelques mythes et légendes le concernant.

Pin sylvestre – description

Présentation générale

Tronc bicolore du pin sylvestre

Le pin sylvestre est un arbre imposant, atteignant généralement une hauteur de 20 à 25 mètres à l’âge adulte. Il vit environ entre 150 et 200 ans mais on connaît tout de même des arbres atteignant 600 ans. Son port est caractéristique, avec un tronc droit ou parfois tortueux, surmonté d’une couronne arrondie ou conique. C’est une espèce remarquablement adaptable. Il est en effet peu sensible au froid et résiste bien aux périodes de sécheresse. Il pousse sur presque tous les types de sols, mais préfère les sols à texture sableuse, caillouteuse ou rocheuse. C’est un arbre de pleine lumière, pionnier sur les terres dénudées ou faiblement boisées.

Tronc et écorce

L’une des caractéristiques les plus distinctives du pin sylvestre est son écorce bicolore, unique parmi les pins. En effet, dans la partie supérieure du tronc, l’écorce est d’une couleur orange-ocre éclatante. À la base, elle prend une teinte plus grise. L’écorce est écailleuse, se détachant en plaques fines.

Aiguilles du pin sylvestre

Les aiguilles du pin sylvestre sont groupées par deux sur des rameaux courts appelés brachyblastes. Elles sont relativement courtes (3 à 8 cm), les plus courtes parmi toutes les espèces de pins. Celles-ci sont par ailleurs vrillées et se terminant par une petite pointe. Leur couleur est vert bleutée, donnant à l’arbre un aspect caractéristique.

Le saviez-vous ? 

Les feuilles des conifères sont longues, fines et aciculaires, c’est la raison pour laquelle on les appelle “aiguilles”. 

Fleurs et cônes

Le pin sylvestre est une espèce monoïque, c’est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont présentes sur le même arbre. Les fleurs mâles, appelées chatons, sont de petits cônes jaunes pointus regroupés en épis à la base des rameaux de l’année. Les fleurs femelles sont de petits cônes charnus rougeâtres, globuleux, mesurant 5 à 10 mm, apparaissant eux aussi à l’extrémité des rameaux de l’année.

Les cônes matures

Les cônes femelles, une fois matures (après 2 ans de maturation) sont généralement pendants, parfois dressés ou latéraux. Leur couleur est gris verdâtre ou brunâtre mat. Ils sont de petite taille (entre 3 et 6 cm). Ils font partie des plus petits cônes de pin. Les cônes du pin sylvestre s’ouvrent à maturité pour libérer les graines. 

Les graines

Les graines du pin sylvestre sont petites, mesurant environ 4 mm de long, munies d’une aile trois fois plus longue qu’elles, facilitant leur dispersion par le vent. 

Le pin sylvestre est comestible

La bonne nouvelle est que l’on peut considérer le pin sylvestre comme un arbre comestible. Les jeunes cônes mâles de cette espèce croquent sous la dent et peuvent être utilisés pour concevoir des sirops. Les petites graines contenues dans les cônes, appelées pignons de pin, sont elles aussi comestibles. Personnellement, j’utilise principalement ses jeunes pousses encore tendres dans les salades. Il suffit de les couper en petits morceaux. On peut utiliser ses aiguilles toute l’année pour parfumer les plats, préparer des sirops ou des tisanes par exemple. J’aime particulièrement mâcher sa résine, bien que ce ne soit pas sucré. Si cela vous intéresse, j’ai rédigé un article spécifique sur toutes les utilisations de la résine. 

Pour la petite histoire, en Finlande, pendant les périodes de famine, l’écorce interne du pin sylvestre était réduite en poudre pour en faire une farine de substitution. On consommait plus généralement le cambium de l’arbre dans le nord et au centre de l’Europe après l’avoir mélangé, séché puis moulu et incorporé à de la farine. On en faisait ainsi des galettes. Daté de l’an 400, le plus vieux pain suédois en contenait. 

Une cueillette éthique du pin sylvestre

Le pin sylvestre est, tout comme nous, un être vivant. Il naît, croît, se reproduit, meurt, participant au cycle de la vie dans les écosystèmes forestiers. On ne doit donc pas abuser de cet arbre, même s’il est considéré comme un arbre commun : il mérite le respect. Veillons donc collectivement à suivre quelques règles pour que nous puissions jouir de la nature et de ses présents sans la détruire. 

– On ne prélève jamais le bourgeon terminal, au risque d’arrêter la croissance de l’arbre. Nous cueillons seulement les bourgeons latéraux. 
– On glane ici ou là sur plusieurs arbres dans la mesure du possible.
– On cueille seulement ce dont on a besoin.
– La cueillette peut devenir un exercice de pleine conscience. Vivez le moment présent. 
– Cultivez la gratitude pour les cadeaux qui vous sont offerts. 

Recette – le pain de pin par François Couplan

Je souhaite vous partager la recette proposée par l’ethnobotaniste François Couplan dans son ouvrage “la cuisine sauvage” qui n’est malheureusement plus édité au moment où j’écris ces lignes. Pour la réaliser, vous aurez simplement besoin d’écorce de pin sylvestre et de l’eau.

  • À la fin du printemps, prélevez un morceau d’écorce de pin sur un arbre fraîchement coupé.
  • Faites-le sécher à l’air libre, puis grattez soigneusement l’écorce extérieure pour l’éliminer entièrement.
  • Mettez à cuire la plaque de cambium 5 minutes, de chaque côté, dans un four à bois.
  • Émiettez-la dans un mortier de bois et concassez-là avec un pilon pointu à un bout et arrondi à l’autre, en utilisant d’abord l’extrémité pointue puis l’autre.
  • Tamisez la fine poudre obtenue.
  • Mélangez la “farine” de pin avec de l’eau pour obtenir une pâte.
  • Cerclez cette dernière d’un moule de bois pour qu’elle conserve sa forme et faites cuire une heure dans un four à pain.

Le pain de bois est coriace, et il faut mâcher longuement pour pouvoir l’avaler. S’il est nourrissant, grâce aux sucres du cambium, il est aussi pour le moins riche en fibres, et d’une saveur résineuse qui râpe quelque peu la langue… 

Les bienfaits du pin sylvestre

Le pin sylvestre est particulièrement reconnu pour ses effets bénéfiques sur le système respiratoire. Cela est dû en effet à ses principaux constituants : alpha- et bêta-pinède, limonène, carène, acétate de bornyl, etc. Il est considéré comme antiseptique, décongestionnant, expectorant et anti-infectieux. On l’utilise donc pour dégager les voies respiratoires encombrées, fluidifier les sécrétions bronchiques et apaiser la toux, ou dans diverses affections respiratoires comme les bronchites, rhinopharyngites, sinusites, etc.

Aiguilles de pin sylvestre gelées.

Au-delà de son action sur les voies respiratoires, on considère également le pin sylvestre comme un anti-inflammatoire, un diurétique, un tonifiant et un stimulant général.

On utilise principalement les bourgeons en phytothérapie ou en gammathérapie. Pour une question de praticité, vous pouvez néanmoins utiliser les aiguilles en infusion/décoction ou vous procurer une huile essentielle que vous pourrez diluer. 

Pour la petite histoire, on préparait en Allemagne grâce aux aiguilles une “laine des forêts”, ou Waldwolle, qui servait à la fabrication de matelas. On les disait efficaces pour les personnes souffrant de rhumatismes. On pouvait aussi faire bouillir les aiguilles dans de l’eau alcaline, puis utiliser cette eau en bains contre les rhumatismes ou la goutte.

Utilisation interne du pin sylvestre

Les indications ci-dessous proviennent de l’ouvrage “Le petit Larousse des plantes qui guérissent” écrit par l’ethnobotaniste François Couplan.

En infusion : 25 à 40 de bourgeons par litre d’eau.
En décoction : faire bouillir 3 minutes la même quantité puis infuser 10 minutes. Sucrer fortement car la tisane est très amère.
En sirop : faire macérer 60 g de bourgeons, pendant une heure, avec 50 g d’eau-de-vie. Jeter ensuite un litre d’eau bouillante sur le tout. Laisser de nouveau en contact pendant 6 heures. Ajouter alors le même poids de sucre après avoir filtré et cuire au bain-marie jusqu’à obtention d’un sirop. Prendre 4 à 5 cuillerées à soupe par jour.

Ces articles peuvent aussi vous intéresser

Utilisation externe

Les indications présentées ici proviennent du même ouvrage.

En décoction : 60 g de bourgeon par litre d’eau. Faire bouillir 5 minutes, puis infuser encore 15 minutes. S’utilise en injections vaginales, en inhalations. Elle est aussi réputée pour lotionner les peaux rouges congestionnées ou irritées. On peut également employer une décoction d’aiguilles.

Précautions d’usage du pin sylvestre

Bien que comestible, il est important de bien s’informer avant d’utiliser une plante à des fins médicinales. Les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que chez les enfants de moins de 7 ans ne doivent pas consommer de pin sylvestre. Certaines personnes peuvent également être allergiques au pinène contenu dans les aiguilles de pin. Veuillez demander conseil à votre médecin si vous avez un traitement médicamenteux.

Légendes et traditions

Légendes et traditions du pin sylvestre.

Le lien entre l’Homme et les arbres remonte aux origines mêmes de l’humanité, s’enracinant profondément dans notre histoire évolutive et culturelle. Au fil de l’évolution, les arbres ont en effet joué un rôle crucial dans la survie et le développement de l’espèce humaine, fournissant abri, combustible, outils et matériaux de construction. Cette relation a façonné non seulement notre environnement physique, mais aussi notre psyché collective, influençant nos mythologies, nos religions et nos expressions artistiques. C’est la raison pour laquelle il existe de nombreuses légendes, traditions et usages liés au pin sylvestre.

Le pin sylvestre au foyer

On brûlait fréquemment du pin sylvestre et d’autres conifères pendant le solstice d’hiver. La fumée purifiait alors l’air de la maison et revigorait l’esprit. En introduisant des branches toujours vertes dans l’habitation, le pin maintenait un lien constant entre les esprits de l’arbre et le foyer tout au long des mois hivernaux, amplifiant ainsi ses bienfaits et son soutien. Avoir du pin chez soi symbolisait la promesse de protection, assurant la survie à l’hiver précédent et garantissant la continuité des saisons et de la famille.

On considère le pin sylvestre comme un symbole de longévité et d’immortalité, notamment en Extrême-Orient. Bien qu’il ne vive pas particulièrement longtemps pour un arbre, ses aiguilles qui restent vertes toute l’année en font un symbole de vie éternelle.

Les pommes de pin ont la réputation de favoriser la fertilité et la fécondation. Pour améliorer ses chances, on conseillait par ailleurs de les cueillir de préférence à la Saint-Jean. C’est à ce moment que les graines commencent en effet à mûrir. On augmentait ainsi ses chances de tomber enceinte ou accroissait son potentiel viril. 

On utilisait aussi les aiguilles des pins pour chasser les mauvais esprits. En Sardaigne, on brûlait les aiguilles accompagnées des bourgeons sur des réchauds en fer non étamé pour renverser les sorts. On répandait également de la sciure de bois dans la chambre d’un malade pour améliorer ses chances de guérison.

Le pin sylvestre chez certains chamanes

Le pin sylvestre domine généralement le paysage, surpassant en hauteur les autres arbres de la forêt. Leur stature imposante n’est pas seulement impressionnante pour l’œil humain, mais joue également un rôle crucial dans les pratiques chamaniques. On considère ces arbres comme des portails naturels vers les mondes supérieurs, aidant les chamanes dans leurs voyages spirituels en leur permettant de visualiser des dimensions invisibles. Outre leur fonction mystique, ils servaient également de points stratégiques d’observation, offrant une vue dégagée sur l’horizon. Dans la mythologie iakoute, ces arbres revêtent une importance encore plus symbolique : on raconte que l’âme du chamane prend naissance dans un sapin, et que les branches les plus hautes représentent le plus haut degré spirituel, marquant ainsi l’élévation ultime de l’être.

Une tradition associée à la mythologie celtique

Le pin sylvestre et le sapin ont aussi une certaine importance dans la mythologie celtique galloise. Ils impressionnent en effet et leur feuillage persistant en font des symboles naturels de l’axe cosmique, reliant notre monde au domaine divin connu sous le nom de Gwynfyd dans la tradition galloise. Le voyage spirituel vers Gwynfyd, ce royaume céleste où résident les divinités, peut s’accomplir de diverses manières. Parmi les méthodes les plus répandues, on trouve l’invocation des esprits-oiseaux qui facilitent le passage entre les mondes.

Cependant, une autre technique implique l’utilisation de la symbolique des pins comme voie d’accès aux royaumes supérieurs. Cette méthode de voyage chamanique commence par une profonde visualisation d’un pin ou d’un sapin. Le pratiquant se concentre intensément sur l’image mentale de l’arbre, s’imprégnant de sa présence et de son énergie. Avant d’entreprendre le voyage proprement dit, il est essentiel de demander la permission à l’esprit de l’arbre, reconnaissant ainsi sa sagesse et son rôle de gardien des passages entre les mondes.

Une fois cette connexion établie, le chamane ou le pratiquant s’imagine grimper le long des branches de l’arbre. Cette ascension imaginaire n’est pas un simple exercice de visualisation, mais un véritable voyage intérieur. La présence de l’arbre guide et soutient le voyageur tout au long de son parcours, l’aidant à naviguer à travers les différentes strates de la réalité. Au terme de cette ascension spirituelle, le pratiquant atteint un état de conscience altéré qui lui permet d’accéder à Gwynfyd.

C’est dans ce royaume céleste que les visions les plus profondes peuvent être contemplées, offrant des aperçus de sagesse divine et de vérités cosmiques. Cette expérience transcendante, facilitée par la symbolique puissante du pin ou du sapin, permet une communion directe avec les forces spirituelles et une compréhension plus profonde de l’interconnexion de toutes choses.

Si la culture et la mythologie celtique vous intéressent, n’hésitez pas à consulter mes autres articles.

Usages anciens et modernes

On appréciait autrefois son bois très résistant dans la marine pour construire les mâts des navires, les poteaux télégraphiques, les solives des maisons, etc. En tant que combustible, il est meilleur que l’épicéa, le mélèze ou le sapin. C’est la raison pour laquelle on l’utilisait dans les hauts-fourneaux pour la réduction des minerais. 

On l’utilise encore aujourd’hui en menuiserie et en construction. On distille également son essence de térébenthine, principalement employée dans l’industrie comme solvant. La colophane (résidu solide de distillation) sert à faire de la cire, des savons ou des vernis.

Carte mentale récapitulative

Les questions les plus posées concernant le pin sylvestre

Pin sylvestre ou pin maritime, quelles sont les différences ?

L’écorce du pin sylvestre est écailleuse et de couleur ocre au sommet. Tandis que l’écorce du pin maritime possède une écorce épaisse, creusée et brun rougeâtre.
Les aiguilles du pin sylvestre mesurent moins de 8 cm tandis que celles du pin maritime mesurent entre 10 et 20 cm de long.

Le pin sylvestre s’adapte à des climats variés, résistant au froid intense et à la sécheresse. Il peut pousser jusqu’à 2000 m d’altitude dans les Alpes. Il a par ailleurs une aire de répartition naturelle très large, couvrant une grande partie de l’Europe et de l’Asie du Nord. En France, on le trouve naturellement en montagne dans les Vosges, le Massif central, les Pyrénées et les Alpes.
Le pin maritime préfère quant à lui les climats chauds et secs, typiques du bassin méditerranéen et de la façade atlantique. 

Comment reconnaître le pin sylvestre ?

En bref, grâce à son écorce ocre au sommet, ses aiguilles assez courtes (3 à 8 cm) engainées par deux, vrillées et de couleur vert bleutée.

Quelles sont les vertus du pin sylvestre ?

Le pin sylvestre est particulièrement reconnu pour ses propriétés respiratoires. Il agit effectivement comme antitussif, expectorant, fluidifiant, bronchique, antiseptique respiratoire, antiallergique respiratoire et bien d’autres. Lisez l’article pour en savoir davantage.

Pin sylvestre ou sapin ?

Les aiguilles du sapin (Pinus alba) sont solitaires, contrairement à celles du pin sylvestre que l’on trouve groupées par deux.

Pin sylvestre ou pin noir ?

Le tronc du pin noir (Pinus sylvestris) est généralement droit et est de couleur grise, contrairement à celui du pin sylvestre qui est ocre au sommet. Ses aiguilles sont en outre plus grandes (entre 7 et 14 cm environ) que les aiguilles du pin sylvestre qui mesurent généralement entre 3 et 10 cm.

Pin sylvestre ou mélèze ?

L’écorce du mélèze (Larix decidua) est grise et profondément crevassée, contrairement à celle du pin sylvestre qui est ocre au sommet. Les aiguilles du mélèze sont regroupées en bouquets denses de 30 à 50 aiguilles. Par ailleurs, elles jaunissent et tombent en automne. Les aiguilles du pin sylvestre, quant à elles, sont regroupées par deux et ne tombent pas.

Ressources utilisées pour rédiger cet article

– Couplan F. (2017). Le régal végétal – Reconnaître et cuisiner les plantes comestibles. 2017e éd. Vol. 1. Sang de la Terre, Paris, 528 p.
– Couplan F. (2018). La cuisine sauvage – Accomoder mille plantes oubliées. Sang de la Terre, Paris, 628 p.
– Couplan F. ; Dubouigne G. (2023). Le petit Larousse des plantes qui guérissent.Larousse, Paris, 1032 p. 
– Dumé G. ; Gauberville C. ; Mansion D. ; Rameau J.C. ; Bardat J. ; Bruno E. ; Keller R. (2018). Flore Forestière française – Plaines et Collines. CNPF, Paris, 2464 p. 
– Fleischhauer S.G. ; Guthmann J. ; Spiegelberger R. (2019). Plantes sauvages comestibles. Ulmer, Paris, 248 p.
– Forest D. ; La magie celtique des arbres. (2021). éditions Danaé, Balma, 348 p.
https://occitanie.cnpf.fr/sites/occitanie/files/2022-03/pin_sylvestre_8pa4_061216.pdf

Yvann Robinet
Yvann Robinethttps://bosquetsauvage.com
Je souhaite transmettre mes connaissances relatives aux plantes, partager mon intérêt pour l'autonomie et le développement de soi, promouvoir la connexion entre l'humanité et le monde naturel, remettre au goût du jour les mythes, les contes et les traditions anciennes. Actuellement élève de troisième année au Collège Pratique d'Ethnobotanique (créé par François Couplan), je proposerai prochainement des activités sur le terrain dans le massif des Ardennes. Je vous en parle bientôt...

Le saviez-vous ?

L'ail des ours était utilisé par les Celtes en tant que plante purifiante. Elle était considérée comme une plante magique du fait de son odeur puissante. Portée par une femme enceinte, la plante protégeait l'enfant à venir.

Ne manquez pas mes prochains articles

Nous recevons déjà trop de mails ! C'est la raison pour laquelle je privilégie la qualité à la quantité. Des envois rares mais précieux : c'est le mieux pour vous, pour la planète et pour moi. Consultez la politique de confidentialité pour plus d’informations.

Cela peut vous intéresser...

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici