Étudier les familles botaniques permet d’identifier rapidement les plantes sauvages qui les composent. On compte il est vrai entre 350 000 et 400 000 espèces végétales à travers le monde. Si bien qu’appréhender la complexité du vivant semble réellement difficile lorsqu’on commence à s’intéresser à la cueillette sauvage. Heureusement, les plantes ont été regroupées en famille, ce qui facilite énormément l’apprentissage. Chaque famille de plantes possède en effet des caractéristiques morphologiques distinctes qui peuvent inclure la forme des feuilles, la structure des fleurs, et la disposition des pétales et sépalesChacune des pièces du calice d'une fleur. Ils sont généralement verts chez les dicotylédones à pétales colorés ; ils entourent le bouton floral et, sauf exception, évoluent peu par la suite. (Larousse).
En quoi est-ce intéressant pour les amateurs de plantes sauvages comestibles ?
Apprendre les caractéristiques propres à une famille permet de reconnaître rapidement les plantes qui la composent. C’est une très bonne astuce qui permet de gagner du temps lorsqu’on recherche des plantes sauvages comestibles. Pour débuter, on peut donc commencer par apprendre les caractéristiques des principales familles comestibles.
Prenons l’exemple des Lamiacées dont la famille ne comporte aucune plante mortelle. En gardant en tête les critères d’identification, cela permet d’au moins savoir que cette plante n’est pas toxique, même si vous ne la connaissez pas encore. À l’inverse, si l’on sait qu’il existe des plantes mortelles dans une famille de plantes, on fait preuve de plus de vigilance ! Je pense notamment aux Apiacées qui comprennent la carotte (Daucus carota), le céleri (Apium graveolens), mais aussi la grande ciguë (Conium maculatum).
Étudier les familles botaniques : l’exemple des Lamiacées
Cette famille comprend en France environ 100 espèces de plantes. Ces dernières ont des caractéristiques très homogènes, ce qui facilite énormément leur reconnaissance. Pour reconnaître une plante de cette famille, il faut observer :
– Une tige quadrangulaire (carrée)
– Des feuilles opposées et décussées
– Des fleurs zygomorphes (avec un seul axe de symétrie)
Mais aussi une corolleEnsemble des pétales soudée en tube, un ovaire divisé en 4 loges.
Les fleurs zygomorphes
La disposition des feuilles opposées et décussées
Il existe toutefois des exceptions. Chez les plantes ligneuses comme le romarin, la tige n’est pas quadrangulaire. La fleur n’est pas toujours à symétrie zygomorphe. C’est grâce à la pratique que vous les assimilerez peu à peu.
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Attention, certaines plantes partagent certaines caractéristiques, mais ne font pas partie de la famille des Lamiacées. C’est la raison pour laquelle il faut identifier le maximum de critères. Les feuilles de la grande ortie (Urtica dioica) sont opposées, décussées et sa tige est quadrangulaire. Elle ne fait pourtant pas partie des Lamiacées. La présence des stipules et des fleurs peut vous aider à ne pas vous tromper. Vous l’aurez compris, c’est en pratiquant que l’on apprend !
Étudier les familles botaniques en stage
Commencer à cueillir les plantes sauvages peut être une épreuve assez difficile si l’on a peur de se tromper. N’hésitez donc pas à participer aux stages proposés près de chez vous. Si vous vivez dans les Ardennes, n’hésitez pas à consulter mes prochains stages !